Cœur de femmes 2019


Mot à Mot a tenu un stand lors de cette journée…
Les participantes présentes ce jour ont pu discuter avec un journaliste de la Provence et des élus venues pour l’occasion.

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Article paru dans La Provence
 » À l’Îlot Velten : « Il faut continuer à ne rien lâcher »
Un petit détail peut suffire à vous simplifier la vie. Prenez l’atelier qu’a mis en place l’association Mot à mot à la Belle-de-Mai, sur l’apprentissage du Code de la route. Un coup d’accélérateur qui permet aux femmes de se familiariser avec un vocabulaire souvent méconnu, parce que trop technique. « Beaucoup de femmes paient et paient encore, mais ne réussissent pas leur examen, parce qu’elles butent sur ces mots, explique Adèle Rossignol, salariée de l’association qui a ouvert les inscriptions pour le 11 mars. Il y a déjà du monde. C’est aussi un moyen pour certaines femmes de prendre confiance et de ne pas se sentir démunies au moment de l’examen.« 
Des exemples simples et solidaires, on en trouvait à tous les coins de stands posés dans l’îlot Velten, hier. La journée « Cœur de femmes » était faite pour cela. Expos, pièces de théâtre, ateliers et démonstrations pour inciter les femmes à sortir de carcans trop pesants. « Notre objectif est de permettre aux femmes de prendre leur autonomie, de libérer leur parole et de sortir progressivement de l’emprise de leur mari« , résume Sandra Chabot, chargée de mission au Centre d’information sur les droits des femmes et des familles(CIDFF).
Une table à laquelle s’est arrêtée Valérie Pécresse. La présidente LR de la Région Île-de-France avait répondu à l’invitation de Martine Vassal, présidente LR de la Métropole et du Département, à l’occasion de cette journée. « Trop souvent les femmes se disent qu’elles ne sont pas capables, ce n’est plus possible« , souligne celle qui a créé le prix « Elles de France ». Et a vécu « les hommes qui ont fait barrage avant mon élection. L’égalité n’est pas encore conquise« . « Il n’y a pas de domaine réservé aux hommes, ajoute Martine Vassal qui a créé une délégation particulière contre les discriminations au Département. Il faut continuer à ne rien lâcher. »
Dans les allées, les associations de mamans d’élèves ou de « porteuses de paroles s’activent. Ingrid et Nina, elles, masquent de sourires les souffrances qu’elles essaient d’adoucir au sein du planning familial du boulevard National. Risques de grossesses et de violences dès le collège, détresse sexuelle et psychologique… « Ce qui émerge était là depuis longtemps, mais ne faiblit pas », soufflent ces bénévoles de ce qui est « aussi devenu une association militante ».« 
https://www.laprovence.com/article/societe/5403068/marseille-une-journee-des-droits-de-la-femme-entre-revendications-et-attentions.html